Je vous avais déjà parlé d’un roman que j’ai lu et dont je n’osais pas encore parler une fois. Aujourd’hui est venu le moment de vous donner mon avis sur Le tueur intime, un de ces romans qui vont vous laisser avec la chair de poule et des images aussi gores que dégueulasses dans la tête. Oui, je suis amatrice de thriller, mais celui-là, je ne l’avais pas vu venir, d’autant plus que c’est la première œuvre de son auteur. Une belle réussite en la matière. Trêve de blabla, passons aux choses sérieuses.
En résumé
Je vous préviens tout de suite, ce n’est pas un roman que tout le monde peut lire. Ame sensible, s’abstenir absolument, car vous risquez de faires des découvertes bien plus que morbides. En effet, par ce livre, vous allez entrer dans la tête d’un tueur, dans sa peau, dans ses actions. C’est sur qu’avec Will Edwards, vous n’allez pas vous en sortir… indemne.
Déjà dans son adolescence, Will avait pris conscience de sa particularité, de cette perversion qu’il avait en lui, lui l’ado maltraité et solitaire. Ce qui aurait du passé avec l’âge a cependant pris place, devenu une véritable obsession ayant été ce prédateur à se construire petit à petit pour devenir un tueur en série.
Sa signature est d’une originalité remarquable quand il décide de commencer à montrer à la lueur du jour les victimes de son âme sombre et de ses mains tueuses. Sur les routes des États-Unis, Will laisse des miettes de pain, de quoi attirer l’œil du FBI qui commence une enquête dans laquelle ils se perdent jusqu’à l’arrivée d’un nouveau profiler destiné à les aider.
Et mon avis ?
En quelques mots, j’en ai eu l’estomac tellement retourné que j’ai décidé de laisser un peu de côté ce genre de lecture pour aller voir ailleurs. C’était pire que de voir un film d’horreur, mais pour ce qui est de la nature de ce livre, c’est l’effet escompté, la réussite, l’accomplissement.
Je sais que je me plains souvent de trouver des descriptions un peu trop survolées dans les thrillers, mais cette fois, l’auteur de ce livre m’a donné une bonne claque. Elle choisit bien ses mots Claire Favan. Elle décrit les scènes avec une impressionnante capacité à mettre en lumière les détails les plus gores. Tellement que je vous assure que cela peut vous laisser tout retourné.
Le mot de la fin aujourd’hui ? N’attendez pas que je remette ça de si tôt, il va me falloir attendre un petit bout de temps avant de vouloir lire l’épisode prochain, mais vous allez-y !