Bon, je m’étais décidé à prendre le livre de T.R. Richmond Ce qu’il reste d’Alice même si j’avais déjà vu à l’avance des commentaires et des avis défavorables sur ce livre. Je m’étais dit que chacun avant sans doute sa propre perception des choses, aussi, j’ai décidé de ne pas m’arrêter aux mauvaises critiques. Le résumé m’avait plu de toute manière alors, bon, j’ai sauté le pas. Le souci, c’est que j’en ai récolté une grosse déception, je vous en dis plus dans ces quelques lignes. *
C’est la pagaille totale
A lire le résumé, je m’étais dit que c’était sans doute un bon livre. L’histoire me paraissait intéressante d’autant plus que je faisais tout juste connaissance avec on auteur. Cette idée de puzzle de la vie d’une personne à assembler pièce par pièce éveillait un intérêt particulier chez moi.
J’avais décidé de passer outre les mauvaises critiques qui s’est cependant avéré, quelle déception. Je dois admettre que je rejoins tout ce qu’on en dit de ce livre. Généralement, je ne suis pas trop difficile quand il s’agit de roman policier, mais cette fois, ce fut un vrai supplice de lire ce livre. Je déblatère autant, car je suis vraiment déçue.
Pourquoi ? Parce ce que dans le livre c’est le bordel total. Il n’y a aucune chronologie dans la narration, ca part vraiment en sucette quand on part de 2011, qu’on revient à 2004 puis on va à 2012 puis encore 2010, et puis encore 2003. Tout ça pour vous dire que je me suis perdue plus d’une fois et que cela affecte vraiment l’appréciation du livre.
Je dois admettre que le style aurait du être son atout, c’est vrai, on n’a pas tellement l’habitude de cette absence de dialogue ou de trame dans un roman policier, dans ce livre, ce sont juste des billets de réseaux sociaux, de journal intime, de mail, mais aussi de retranscription de police sans oublier ces lettres sans réponse et aussi des playlists de chansons qui me semble, n’ont rien avoir. Bref, c’est la pagaille.
Et puis quoi encore ?
Parlons un peu des personnages, ils me paraissent trop tirés par les cheveux en réalité. Il y a par exemple ce coloc amoureux et psychopathe, on ne sait même plus ce qu’il devient après, il se perd dans le récit. Il y a aussi le petit ami, le mauvais petit ami. N’oublions pas le prof, on ne sait même pas si c’est l’amant ou le violeur, on s’y perd trop.
Si c’est vraiment là le style que l’auteur voulait donner à son livre, très peu pour moi parce que je n’aime pas trop être menée en bateau, qui plus est, tout est un peu trop, TROP. Comme je dis souvent, trop de trop, tue le TROP.
Mon avis, la première moitié du livre, je l’ai lu en une journée, j’ai eu envie de m’arrêter tellement j’en avais mal à la tête. Je me suis quand même forcée à le terminer et petit rayon de lumière à la fin, assez intéressante dans l’ensemble. Dommage que ça ne puisse pas tout sauver.